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La musique et l’hypnose

Imaginez le jeune Wolfgang Amadeus Mozart, âgé de seulement douze ans, se produisant pour la première fois devant un public dans le théâtre privé de Franz Mesmer, le plus vieil ancêtre de l’hypnose.

Imaginez le compositeur français Camille Saint-Saëns contribuer à cette connexion intrigante entre l’hypnose et la musique en préfaçant un livre sur les relations entre l’hypnose et la religion.

Imaginez la transformation personnelle de Sergueï Rachmaninov grâce à l’hypnose. Grâce à des séances d’hypnothérapie, il a surmonté une période de stagnation créative pour composer l’un de ses chefs-d’œuvre les plus célèbres, le Concerto pour piano n°2 (qu’il a d’ailleurs dédié à son thérapeute)

Ces anecdotes soulignent l’importance de l’hypnose dans l’histoire de la musique : depuis quelques années, les historiens de la musique s’intéressent de nouveau à l’hypnose (cf. Céline Frigau Manning, Ce que la musique fait à l’hypnose : une relation spectaculaire au XIXe siècle) et ils ne sont pas les seuls. J’aime rappeler à quel point l’hypnose est une discipline importante, utilisée et développée par les plus grands cerveaux des deux siècles derniers.

J’ai cœur à croire que les praticiens en hypnose, lorsqu’ils sont sérieux, lorsqu’ils ont conscience que leur art réside dans la capacité à déployer les potentialités qui résident dans la subjectivité d’autrui, sont particulièrement à même d’accompagner les artistes et les musiciens.