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Et si on se connaît ?

Puis-je accompagner une connaissance ? Collègues, ami d’amis, famille éloignée, élèves, etc.

Régulièrement, il m’arrive d’accompagner des personnes que je connais déjà un peu : des collègues thérapeutes, d’anciens collègues enseignants et/ou chercheurs, d’anciens élèves, des amis d’amis, d’anciens partenaires de théâtre, de la famille éloignée, etc.

Si, dans une ville comme Lille, il y a vraiment beaucoup d’hypnothérapeutes, il est parfois difficile de s’assurer de leur fiabilité et je comprends qu’on souhaite voir quelqu’un en qui on a déjà confiance.

Et en même, cette question demeure : « ce n’est pas grave si on se connaît ? » Le nouveau cabinet d’hypnose à Lille vient d’ouvrir et donc pour moi, la question se pose plus que jamais !

J’ai donc décidé de répondre à cette question en faisant un petit article en développant les grandes lignes de 1. ce qui permet un accompagnement serein et 2. les conditions d’un accompagnement réussi :

Ce qui permet un accompagnement serein :

  1. Confidentialité et éthique professionnelle : Je respecte strictement la confidentialité des séances, ainsi que les principes déontologiques de ma pratique.
  2. Séparation des contextes : Mon approche en séance est clairement délimitée. Les interactions durant les séances sont distinctes de celles que nous pourrions avoir dans d’autres contextes comme un colloque, une pièce de théâtre ou un dîner.
  3. Méthodologie adaptée : Je pratique une hypnose orientée solution et le cœur de ma pratique demeure technique. Autrement dit, si j’ai à cœur de créer une relation thérapeutique saine, les enjeux relationnels entre  accompagné.e et accompagnant ne sont pas, pour moi, des outils de travail (contrairement à la psychanalyse par exemple).

 Conditions pour un accompagnement réussi :

  1. Neutralité personnelle : Il est crucial que je ne sois pas personnellement impliqué dans les thématiques abordées lors des séances, afin de maintenir une neutralité indispensable à l’accompagnement.
  2. Distinguer les différents espace-temps : Il est important que l’accompagné(e) soit capable de différencier les moments de travail thérapeutique des autres interactions sociales. Pendant la durée de l’accompagnement, je minimise les interactions personnelles pour éviter tout amalgame.
  3. Absence de lien intime : Les personnes issues de mon cercle proche ne sont pas suivies en cabinet. Il est possible d’avoir des échanges informels, mais un accompagnement en cabinet est réservé aux personnes avec qui je n’ai pas de liens personnels directs.
  4. Spécificité ARCHE : Étant formateur au sein de l’ARCHE (Académie de Recherche et Connaissances en Hypnose Ericksonienne), je ne prends pas de stagiaire en cours de formation en Cycle 1 de façon à ce que les enjeux thérapeutiques ne viennent pas se heurter aux enjeux de validation. Une fois le cycle 1 validé, je serai tout à fait disposé à vous accompagner.

Si ces critères sont respectés et qu’il n’y a pas de contre-indication à l’hypnose, je suis ouvert à entamer un travail d’accompagnement avec toi si tu es une connaissance.

Tous droits réservés cet article est la propriété d’Élie Pralat

Hypnothérapeute à Lille et à Valenciennes

L’image a été générée par l’IA Dall E