Choisir de se faire accompagner, c’est un premier pas vers le changement.
Une fois le rendez-vous pris, je le crois fermement, une certaine partie du travail est déjà fait : votre prise de décision, votre choix, parfois murement réfléchie, met déjà tout à tas de ressources inconscientes à votre disposition !
Maintenant, tout n’est pas encore fait. Nous allons faire connaissance, vous aller me présenter votre problématique, je vais vous poser des questions, certaines pour vous comprendre, d’autres pour vous aider à clarifier vos objectifs, vous aller rentrer dans un état d’hypnose, découvrir l’hypnose, etc.
Ensuite, tout au long de votre suivi, mon rôle consistera à vous proposer différentes expériences hypnotiques qui vous permettront de plus facilement atteindre vos objectifs.
Cependant, j’aimerais vous donner trois conseils qui, lorsqu’on les connaît, permettent de largement améliorer l’accompagnement.
1. Votre implication est cruciale pour progresser !
Il y a parfois l’idée qu’aller voir un hypnothérapeute : c’est lui laisser nous endormir et puis : « hop, au réveil, tout va mieux ». Évidemment, ce n’est pas aussi simple : je ne suis pas un magicien, et l’hypnose n’est pas un coup de baguette magique. Mais surtout, lorsqu’on se fait accompagner via l’hypnose, on est pas passif. D’ailleurs, l’état d’hypnose lui-même n’est pas un état de passivité (contrairement à ce que les chercheurs pensaient dans les années 70).
Autrement dit, dans tous les cas, votre implication durant le temps des séances mais aussi entre les séances est capitale.
2. L’hypnose n’est pas une « alternative »
Je vois souvent des personnes qui choisissent : le patch[1] ou l’hypnose (dans le cas de l’arrêt du tabac), le psychologue ou l’hypnothérapeute, etc. Mais l’hypnose ne s’oppose en rien à d’autres types de suivi. Au contraire : en tant qu’accompagnement non-médical, l’hypnose est complémentaire [2].
Il est important de comprendre que l’hypnose possède un champ d’action spécifique et qu’elle peut s’intégrer harmonieusement à d’autres formes de suivi. C’est pourquoi je vous invite à mettre toutes les chances de votre côté au moment ou vous vous engager dans un accompagnement.
Sans oublier les petites actions simples mais à votre certainement portée sont également les bienvenues. Aller se coucher un peu plus tôt (si possible), manger un peu plus sainement (si possible), et avoir une activité physique régulière (si possible) sont parfois de vrais cadeaux que l’on se fait à soi-même. Ces derniers donnent parfois à notre corps l’énergie dont nous avons besoin pour laisser le changement mis en oeuvre durant l’accompagnement se faire plus facilement.
3. Je vous accompagne, vous décidez !
L’accompagnement est toujours une co-construction. Je vous fais des propositions d’accompagnement, je vous guide, mais je n’impose rien ! Vous êtes toujours libre de décider si ce que nous faisons vous convient.
Le cadre de l’accompagnement est défini par l’accompagnant et l’accompagné. C’est-à-dire qu’au fil des séances, vous avez toujours la possibilité d’énoncer un besoin afin que nous puissions ajuster les paramètres de l’accompagnement. À tout moment, vous êtes libre de me faire un commentaire ou une requête.
Je suis le spécialiste de l’hypnose, pas le spécialiste de vous-même. Ainsi, lorsque je vous propose une orientation de travail ou que j’énonce quelque chose qui ne fait pas particulièrement de sens pour vous, vous m’aidez et vous améliorez la qualité de l’accompagnement en me le disant.
Je vous dis à très bientôt,
Prenez soin de vous,
Élie Pralat,
Hypnothérapeute à Lille et Valenciennes
[1] L’étude montre que l’addition de l’hypnose et du patch nicotinique permet plus grand bénéfice que l’hypnose ou le patch seul. Attention, je ne suis pas médecin, je vous invite donc à voir ce point avec un professionnel de santé qualifié. Cf. Carmody, Timothy P., Duncan, Carol, Simon, Joel A., Solkowitz, Sharon, Huggins, Joy, Lee, Sharon et Delucchi, Kevin, « Hypnosis for smoking cessation: a randomized trial », Nicotine & Tobacco Research: Official Journal of the Society for Research on Nicotine and Tobacco, vol. 10, n° 5, 2008, p. 811‑818.
[2] Je n’établis aucune prescription, aucun diagnostic médical. Tout procédé de guérison ou traitement curatif relève du seul exercice médical, réservé aux personnes titulaires d’un titre ou diplôme défini par les termes de la loi en vigueur.